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Eisensterne Lange Jahre fremd Die letzte Häutung L'ombre de la souche

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L'ombre de la souche
Roland M. Begert L’ombre de la souche Roman biographique 305 pages, edition liebefeld 2009 ISBN: 978-3-9523510-2-4 Illustrations: Gravures sur bois de Hanns Studer
La version originale allemande de ce livre est parue en 2008 sous le titre "Lange Jahre fremd" (ISBN 978-3-9523510-1-7. Adaptation française: Catherine de Siebenthal, Genéve. Lecture: Alexis de Siebenthal, Genève). Une reconnaissance toute particulière va à la direction du groupe vonRoll infratec que, convaincu de l’importance du message de mon roman biographique, a assumé le financement de la traduction française. Grâce à sa générosité, la problématique des "enfants placés" trouve son écho également dans nos espaces francophones et s’insère ainsi dans la mémoire historique et sociale de l’ensemble de notre pays. L’auteur A l’image de Florian, Roland M. Begert, né en 1937, passe son enfance dans un foyer, puis est placé dès l’âge de douze ans comme valet dans une ferme. Après sa scolarisation obligatoire et un apprentissage de fondeur qu’il n’a pas choisi, il gagne péniblement sa vie comme ouvrier dans différentes usines, quelque temps aussi comme garçon boulanger. Plus tard, il décroche sa maturité au collège du soir et s’inscrit en 1968 à l’université de Berne où, tout en travaillant pour subvenir à ses besoins, il obtient un doctorat en sciences économiques. Pendant trente ans, il enseigne le droit et l’économie au gymnase du Kirchenfeld à Berne, activité qu’il mène de pair avec des cours de formation pour adultes. Marié et père d’une fille, Roland M. Begert vit aujourd’hui à Liebefeld près de Berne. Le contenu du livre Née d’une mère tsigane, "enfant de la grand-route" selon l’expression consacrée de l’époque, Clara est exploitée dès son plus jeune âge comme servante dans une ferme. Lorsque, plus tard, son mari l’abandonne avec deux garçons, l’histoire se répète à l’identique. Son second fils, Florian, passe sa petite enfance dans un foyer, puis entre, à douze ans, au service d’une famille de paysans. L’économie de l’après-guerre, en pleine essor, place le jeune déshérité tout au bas de l’échelle: devenu apprenti fondeur contre son gré, il est laminé par les exigences de profit de l’industrie. Lorsqu’il est enfin libre de prendre son destin en main, la maladie, la pauvreté et le manque d’instruction lui coupent les ailes. Mais envers et contre tout, il finit par prendre un nouveau départ. Sur un ton tantôt accusateur, tantôt conciliant, "L’ombre de la souche" relate la vie de l’auteur tout en éclairant un chapitre particulièrement sombre de l’histoire suisse, celui des "enfants placés". Surmontant les blessures de son enfance et de son adolescence, Florian s’émancipe peu à peu, décidé à échapper à l’ombre de son origine et à dépasser sa triste condition. Il décroche sa maturité en cours du soir, puis s’inscrit en 1968 comme étudiant-ouvrier à l’université de Berne, où il obtient son doctorat en sciences économiques.
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